Avec son Osmo Pocket, DJI frappe encore fort et propose une caméra à nacelle stabilisée qui filme en 4K 60 fps. Son point fort : elle tient dans une poche. Ne serait-ce pas le produit que les vlogueurs et autres vacanciers attendent depuis longtemps ? Voici notre avis et test complet !
DJI, la marque chinoise spécialisée dans les drones vient tout juste d’agrandir sa famille de produits Osmo. Après deux stabilisateurs pour smartphones (les Osmo Mobile) et une caméra stabilisée (l’Osmo), elle propose l’Osmo Pocket : une espèce de Osmo en plus petit, un format pocket qui tient donc… dans la poche. Au programme, stabilisation à nacelle 3 axes, 4K 60 fps, Face Track, mode Time Lapse, Panorama et autres Slow motion. Un si petit produit tiendra-t-il toutes ses promesses ?
Design et interface : DJI maîtrise
L’Osmo Pocket frappe par sa petite taille dès sa sortie de l’emballage. Il est assez surprenant de savoir qu’un si petit appareil peut filmer en 4K à 60 images par seconde et surtout qu’il embarque une nacelle stabilisée par trois moteurs. Malgré sa petite taille de 12 centimètres et ses 116 grammes, l’Osmo Pocket ne donne pas une impression de jouet en plastique, mais plutôt celle d’un produit solide, durable et surtout bien fini. Chapeau DJI.
L’Osmo Pocket est tout en longueur. Il est composé d’une nacelle mécanique à 3 axes et sa caméra, d’un écran d’un pouce, d’un connecteur pour téléphone, de deux boutons de contrôle et d’un port de chargement USB-C. Ce form factor facilite la prise en main, mais on pourrait presque reprocher au produit d’être trop petit : j’ai souvent eu peur de le faire tomber lorsque je cherchais à manipuler les deux boutons de contrôle.
Justement, alors que le premier est rouge et permet de lancer une vidéo et de l’arrêter, le second fait office de bouton multifonctions : un long clic pour allumer ou éteindre la caméra, un clic court pour changer de mode, deux pour recentrer la caméra et trois pour passer en mode selfie. Il n’en fallait pas plus, les principales fonctions sont ainsi facilement accessibles et on ne se perd pas dans les différents menus.
On compte deux microphones, un sur la tranche inférieure à côté du port USB-C, et l’autre sous l’écran. Ce dernier est minuscule, mais indispensable pour au moins savoir ce que l’on cadre et surtout gérer les paramètres de la caméra. L’interface fut d’ailleurs pour moi une bonne surprise : bien pensée et très fluide, il ne faut que quelques utilisations pour la maîtriser. Un glissement de doigt vers chaque côté de l’écran donne accès aux paramètres généraux, aux différents modes (vidéo, photo, panorama…) et leurs options, à la gestion de la stabilisation et aux vidéos enregistrées – on peut directement les regarder, mais sans le son, un peu dommage. L’écran ne se met jamais en veille, ce qui est une bonne idée pour s’assurer à tout moment du cadrage, mais moins pour l’autonomie. Enfin, le port microSD se situe sur la tranche gauche du produit et pourra accueillir une carte allant jusqu’à 256 Go.
En plus de la caméra, on retrouve dans la petite et sobre boîte une coque de transport et sa dragonne, quelques notices et deux connecteurs. Ces derniers se clipsent juste au-dessus de l’écran avec un système maison et permettent d’utiliser l’application compagnon en connectant l’Osmo Pocket à son téléphone. Enfin tant que ce dernier n’a pas de port micro USB : il faut obligatoirement un Android avec USB-C ou un iPhone. Drôle de choix que de se priver d’une part de marché : bon nombre de personnes ont des téléphones avec un port micro USB et ils restent encore performants, à l’image du Samsung Galaxy S7 Edge de mon paternel.
Petite astuce : pas la peine de forcément remplacer cet adaptateur par le cache fourni après chaque utilisation, il est possible de connecter l’adaptateur à l’envers, de sorte qu’il ne dépasse pas du produit. Les deux images ci-dessous l’illustrent bien.
La coque de protection est très bien pensée dans la mesure où elle reste tout aussi transportable que la caméra. Le port de chargement et l’emplacement microSD restent d’ailleurs accessibles et un trou a même été prévu pour faire passer le connecteur de téléphone. Enfin, après avoir éteint la caméra, la nacelle se bloque dans une certaine position pendant quelques secondes, histoire de laisser le temps à l’utilisateur de la ranger sans difficulté dans la coque, capteur vers le bas – donc protégé. Ce genre de détails de la part du constructeur est très appréciable ; on sait la caméra protégée et facilement transportable.
l’Osmo Pocket peut être posé sur une surface plane, ce qui est assez pratique pour se filmer sans aide ou pour un Time Lapse, mais le produit est tellement léger qu’il est très sensible au vent, et personne n’a envie de risquer d’endommager le capteur et sa nacelle stabilisée. Un pas de vis sous le produit aurait été alors utile, voire indispensable dans certaines situations, mais DJI ne semblait plus avoir de place sur le produit… ou voulait juste vendre des accessoires pour palier ce problème. Eh oui, la marque chinoise a évidemment prévu le coup et proposera plusieurs accessoires pour rendre son produit plus polyvalent. Même s’ils ne sont pas encore commercialisés et que nous n’avons aucune idée sur les prix, voici la liste des accessoires prévus :
- Étui de recharge
- Module sans fil
- Roue de commande
- Filtres ND
- Adaptateur 3.5 mm pour microphone externe
- Boîtier étanche (coucou GoPro)
- Support pour accessoires
- Base de fixation
- Barre d’extension
Ces accessoires vont supprimer la plupart des défauts cités dans cet article, par exemple l’audio : le son proposé par l’Osmo Pocket n’est ni bon ni mauvais. Utilisateur de GoPro depuis plusieurs années, je ne suis pas vraiment surpris ou déçu par la qualité de l’audio offert par les deux microphones du produit : il est moins étouffé que celui des GoPro, mais légèrement moins naturel.
Une très bonne 4K, mais attention à la plage dynamique
Le capteur de 1/2,3 pouce — avec une définition de 12 mégapixels et une ouverture non variable de f/2.0— de cette petite caméra stabilisée propose de filmer en Full HD ou en 4K en 30 ou 60 FPS, et avec un débit pouvant aller jusqu’à 100 Mb/s. Espérons voir l’arrivée du codec h.265 dans une prochaine mise à jour, car le h.264 proposé se fait un peu vieillot. Voilà pour les chiffres.
Soyons clairs dès maintenant : la qualité d’image proposée par le DJI Osmo Pocket est très bonne et largement suffisante pour le grand public, mais elle ne plaira pas forcément à tous les professionnels. En bonnes conditions lumineuses, les images du Osmo Pocket sont vraiment détaillées et les couleurs sont très bien restituées, mais on n’en attendait pas moins de DJI, la marque chinoise nous ayant toujours habitués à des rendus fidèles avec ses différents drones.
Certains voudront absolument un comparatif entre la dernière GoPro et l’Osmo Pocket, et ils en trouveront des myriades sur YouTube, mais sachez que les images proposées par l’Osmo Pocket sont plus détaillées que celles de la GoPro Hero 7 Black.
Les images deviennent cependant moins appréciables en basse lumière ou en forts contrastes. La faible plage dynamique du capteur se fait très vite ressentir. Il faut bien comprendre que le minuscule capteur de ce produit ne peut par définition pas faire des miracles : plus le capteur d’un appareil photo est petit, moins la dynamique sera bonne. Autrement dit, il n’est pas surprenant que l’Osmo Pocket ne soit pas capable de retranscrire parfaitement les hautes et basses lumières, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut le pardonner. DJI a fait le choix d’un produit ultra transportable et sacrifie par la même occasion des très bons rendus en basses lumières ou scènes très contrastées.
On ne peut pas tout avoir. L’image a du piqué, mais l’exposition est mal gérée. Certains demandent déjà une deuxième version ou un Osmo Pocket Pro avec un meilleur (et plus grand) capteur. DJI les entend sûrement, mais la qualité vidéo de ce premier modèle est largement suffisante pour le grand public et pour certains professionnels – en tant que caméra secondaire ou caméra de vlog.
Point important, le capteur du Osmo Pocket propose une petite profondeur de champ. Comprenez qu’un sujet proche de la caméra sera net et détaché de l’arrière-plan flou, ou l’inverse si vous faites la mise au point sur ce dernier. L’autofocus a d’ailleurs été amélioré avec la dernière mise à jour et est désormais performant et stable. Je ne relève après 60 gigas de vidéos enregistrées qu’un seul plan gâché.
Il est également important de noter que le champ de vision proposé par l’Osmo Pocket n’est vraiment pas large : seulement 80 degrés. Il faudra donc prêter attention au cadrage lors des scènes avec des mouvements rapides. Ce petit, mais raisonnable champ de vision évite certes l’effet fish-eye caractéristique des caméras de poche, mais le plus petit angle des GoPro reste plus large. Peut-être dans une prochaine version DJI ?
Le DJI Osmo Pocket n’a peut-être pas la meilleure qualité vidéo proposée par une caméra de poche (quoique), mais il garde un sacré avantage : une stabilisation à nacelle motorisée. Justement, parlons-en.
Stabilisation, Tracking et mode Vlog
Le DJI Osmo Pocket propose une “vraie” stabilisation dans le sens où il embarque une nacelle mécanique qui va contrebalancer nos mouvements afin d’assurer une vidéo stable donc agréable à regarder et au rendu professionnel. Je dois m’avouer conquis par la qualité de la stabilisation : elle donne un tout autre aspect aux vidéos de vacances prises sans grande attention. Rien de surprenant pour un stabilisateur motorisé certes, mais qu’il tienne dans un si petit produit est assez admirable.
Le petit écran intégré au Osmo Pocket nous permet de rapidement changer de mode de stabilisation. On en retrouve trois, qui sont d’ailleurs caractéristiques pour un stabilisateur : Follow, FPV et Tilt lock. Le premier sera sûrement le plus utilisé puisqu’il convient aux plans les plus basiques. Avec ce dernier, la nacelle suit et stabilise les mouvements sur les axes Pan et Tilt. En clair, vos plans resteront très stables tandis que la caméra suivra vos déplacements de gauche à droite ou de haut en bas.
Le mode FPV va quant à lui suivre vos mouvements sur les trois axes : il sera utile pour réaliser des plans et des transitions qui sortent un peu du commun. Le dernier mode nommé Tilt lock, vous l’aurez sûrement compris, bloque l’axe Tilt. Seuls vos déplacements horizontaux seront suivis. Ce mode sera alors utile lorsque vous vous déplacerez tout en voulant garder le même horizon. Vos mouvements verticaux seront magiquement annulés. Notez que deux vitesses de suivi sont disponibles pour les différents modes, un normal et un rapide. Avec ce dernier, la nacelle sera plus réactive à vos déplacements, mais la stabilisation sera en contrepartie moins propre.
L’Osmo Pocket est simple et agréable à utiliser, et une fois pris en main, les trois modes se révèlent efficaces et donnent un réel aspect professionnel aux vidéos. Un seul bémol a retenu mon attention, mais il relève plus de l’utilisateur que du produit : lorsqu’on effectue des mouvements trop brusques, la nacelle a vite fait de se bloquer une fois son angle maximum atteint. Un message d’erreur apparaît alors et il suffit de cliquer deux fois sur le bouton de droite pour recentrer la caméra.
Comme avec ses drones, DJI sait tirer parti de la nacelle motorisée en proposant de l’active tracking pour faciliter la prise de vidéos avec des sujets en mouvement. Le but : sélectionner un élément à l’image et laisser la caméra le suivre dans ses déplacements. Pour ce faire, il suffit de double cliquer sur le petit écran ou d’encadrer l’élément sur le téléphone. Souvent utilisé pour suivre automatiquement les mouvements d’une personne, ce mode est très efficace, à moins de volontairement chercher à le perdre. Il sera sans doute pratique pour les vidéastes lors de tournage solo. DJI va encore plus loin avec l’application : une fois la personne sélectionnée, il est possible de déplacer la nacelle de telle sorte que le sujet reste à gauche, au centre ou à droite du cadre, qu’importe ses déplacements. Le tracking n’est malheureusement pas disponible en 4K 60 fps.
En mode selfie, le tracking s’active automatiquement et est tout aussi performant, mais il ne centre pas le visage, on doit soi-même le placer au milieu du cadre si souhaité. Le champ de vision de 80 degrés se fait d’ailleurs vraiment ressentir. Il faut tenir la caméra à bras tendu si l’on souhaite capturer le visage dans son intégralité avec un peu d’arrière-plan. Je trouve le plan trop rapproché si l’on se filme le bras plié. L’un des deux microphones étant situé sur la tranche toujours orientée vers l’utilisateur, la qualité audio est privilégiée en mode selfie. Les vlogueurs en herbe pourront se contenter du simple son enregistré par la caméra, qui reste raisonnable pour un appareil de cette taille, mais la majorité préférera ajouter un microphone externe.
Mode photo, Panorama, Slowmotion et Time lapse
Même si l’Osmo Pocket a été conçu et sera principalement utilisé pour la vidéo, on retrouve d’autres modes tout aussi indispensables pour une bonne caméra de poche : Photo, Slow motion, Time Lapse et Panorama.
À gauche une photo, à droite un panorama 3×3
Chacun de ces modes a ses propres réglages, mais retenez que l’on peut photographier en RAW, filmer en Full HD à 120 images par secondes, mais surtout créer un Time Lapse en mouvement. Il suffit de choisir la fréquence de prise de photos, la durée du Time Lapse et de définir un point d’entrée et un point de sortie en bougeant manuellement la nacelle – on peut créer jusqu’à quatre points de passage avec l’application. C’est simple, utilisable par tous et surtout très joli. Le Time Lapse est directement disponible au téléchargement dans l’application, mais vous pourrez retrouver chacune des images le composant sur la carte microSD. C’est la même chose pour le Slow motion, une fois enregistrée, la vidéo est automatiquement proposée au ralenti, pas besoin de passer par l’étape montage.
L’application DJI Mimo
Même si l’Osmo Pocket fonctionne très bien seul, il est possible de le brancher à un téléphone pour profiter de tout son potentiel. Pour ce faire, il faudra télécharger l’application DJI Mimo et disposer d’un iPhone ou d’un Android avec port USB-C.
DJI Mimo
DJI TECHNOLOGY CO., LTD
Premier point et pas des moindres, le téléphone agit comme un moniteur externe, et il faut bien avouer que cadrer un plan sur un écran de 6 pouces est forcément plus agréable que sur l’écran embarqué d’un pouce. La mise au point y est par la même occasion facilitée.
L’application donne également accès à plus de contrôle de la caméra. Il est par exemple possible de déterminer plus de deux points de passages pour le Time Lapse en mouvement, de déplacer la nacelle à l’aide d’un joystick virtuel, de faire apparaître un histogramme pour vérifier l’exposition ou encore d’avoir plus de choix au niveau des fréquences d’image : 24, 25, 30, 48, 50 ou 60 fps. Dommage de ne pas avoir tous ces choix directement sur l’écran de l’Osmo Pocket.
Un mode Pro est également de la partie et permet de régler manuellement la vitesse d’obturation, les ISO et l’exposition ou encore d’activer un mode “Superfine”, qui donne artificiellement plus de détails aux vidéos, mais qui fait chauffer la caméra un peu plus vite que la normale. Une fois déconnecté du téléphone, l’Osmo Pocket enregistre tous les paramètres réglés avec l’application en mémoire. L’application DJI Mimo possède aussi une fonction d’édition de vidéo avec laquelle il est possible de créer des rapides montages – filtres, autocollants et musiques. Un mode Story pour les pros d’Instagram devrait bientôt arriver par le biais d’une mise à jour.
Chose étrange, branché à un téléphone Android, l’Osmo est détecté comme une batterie externe, et se met donc à charger le téléphone. Une mise à jour viendra très probablement corriger ce problème, mais je me devais de le mentionner puisqu’il fait perdre de l’autonomie au produit. Je vous conseille d’utiliser vos deux mains si vous connectez la caméra à votre téléphone : une pour tenir ce dernier et l’autre pour l’Osmo Pocket. J’ai en effet remarqué suffisamment de jeu au niveau du port de mon Google Pixel 3 XL pour avoir peur d’endommager l’ensemble. Dommage, on perd l’effet pratique. Impossible de savoir si ce problème touche tous les appareils disposant d’un port USB-C, mais il est également présent avec un Samsung Galaxy S8+. Je n’ai cependant observé aucun jeu avec l’iPhone XS Max.
Une autonomie satisfaisante, mais pas de batterie amovible
DJI promet un peu plus de deux heures d’autonomie pour l’Osmo Pocket, mais nous sommes plus proches de l’heure et demie en utilisation réelle. J’ai laissé le produit complètement chargé sur une table après avoir lancé une vidéo en 4K 60 fps et la caméra s’est éteinte après très exactement 1 h 30 d’enregistrement. Notez que ce chiffre est légèrement faussé, car les différents moteurs de la nacelle n’étaient pas en mouvement. Pour un résultat un peu moins théorique, sachez que l’Osmo Pocket a très bien tenu une journée de ski en utilisation que je pourrais qualifier de normale – en 4K 60 fps, mais sans utiliser le téléphone.
Retenez donc que les plus de deux heures promises seront atteintes si vous filmez en Full HD 30 fps, sans regarder les vidéos prises dans la journée sur le petit écran, et encore moins sur votre téléphone : la batterie du Osmo Pocket fond lorsqu’il est connecté à un smartphone.
Le gros point noir du produit est pour moi sa batterie non amovible, impossible donc de la remplacer. Une fois complètement déchargée, vous n’aurez pas d’autre choix que de brancher le produit. Notez cependant qu’il est possible de recharger l’Osmo Pocket tout en l’utilisant, mais ne pensez pas pouvoir effectuer un Time Lapse de plusieurs heures : le port de recharge se situant sur la tranche inférieure du produit, il vous sera impossible de le poser sur une surface plane une fois branché. Enfin, les 875 mAh de la batterie se rechargent en 1 heure et 8 minutes avec le chargeur de mon Google Pixel 3 XL, ce qui est une bonne chose étant donné l’absence de batterie amovible.
DJI Osmo Pocket et GoPro : Pour qui ? Pour quoi ?
On ne compte plus les vidéos YouTube et les articles titrés “GoPro Killer”, mais il faut bien comprendre que la comparaison GoPro vs DJI Osmo Pocket n’a pas vraiment lieu d’être. Même si elle semblera avoir du sens pour le grand public, ce dernier y verra deux petites caméras aux alentours des 400 euros et pouvant filmer en 4K 60 fps.
L’Osmo Pocket est moins compact qu’une GoPro, qui restera donc plus pratique à fixer sur des éléments en mouvement comme une voiture ou un casque. Il sera bien sûr possible de faire de même avec l’Osmo Pocket en bricolant quelques accessoires, mais est-ce bien prudent d’attacher un produit non étanche sans coque de protection avec une nacelle motorisée ?
Oui, la GoPro peut filmer des scènes de vacances et oui, l’Osmo Pocket peut filmer des actions sportives, mais retenez que les deux produits répondent à des besoins différents : la GoPro satisfera les sportifs grâce son étanchéité, sa résistance, son mode Slow motion 240 fps et son ultra grand-angle alors que l’Osmo Pocket conviendra plus aux vacanciers ou aux professionnels pour sa meilleure qualité et sa stabilisation exemplaire. On peut tout de même s’accorder pour dire que DJI marche clairement sur les plates-bandes de GoPro, qui a certes une grande notoriété auprès du public, mais qui doit tout de même avoir peur, de plus en plus peur.
Au final, ces deux caméras de poche ne sont pas vraiment concurrentes, mais complémentaires. Le problème est qu’elles coûtent chacune environ 400 euros, et qu’à moins d’avoir les moyens, il faudra faire un choix, en se fondant bien évidemment sur les conseils communiqués à l’instant.
Prix et disponibilité
Justement, parlons du prix. Le DJI Osmo Pocket est disponible sur le site constructeur pour 359 euros et est au même tarif sur les sites marchands Amazon, Fnac, Darty ou Boulanger. Notez que le produit sera livré après le 15 janvier, date à laquelle il arrivera dans les différents magasins physiques des enseignes citées. En ce qui concerne les accessoires, aucune date de sortie ni prix n’ont été communiqués, mais ils devraient sûrement arriver sur le marché début 2019.
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