Alors que le réseau social Google+ a fermé ses portes au début du mois, il semble revivre au sein du service Google Currents. Lancé par Google ce mercredi, celui-ci vise à créer un réseau social interne pour les utilisateurs de la plateforme G Suite.
C’est le 2 avril dernier que Google a définitivement fermé les portes de son propre réseau social, Google Plus, après huit ans de bons et loyaux services.
Néanmoins, comme le raconte le site Ars Technica, il s’agit surtout d’une renaissance pour le réseau social. A l’occasion de sa conférence Cloud Next 2019, Google a annoncé l’arrivée prochaine en bêta de Currents, un nouvel outil de la plateforme G Suite à destination des entreprises, qui permettra de créer un réseau social interne pour les professionnels.
Des fonctionnalités et un design repris de Google+
Or, comme l’explique Google, « Currents vient remplacer Google+ pour G Suite avec un nouvel aspect, un nouveau design et de nouvelles fonctionnalités. Tous les contenus de votre organisation existant sur Google+ seront automatiquement transférés sur Currents lorsque vous vous inscrirez à la bêta ».
Une transition qui sera fortement facilitée, puisque Google Currents profitera en fait du même code source que Google Plus, comme l’indique Ars Technica. « Il s’agit en fait du code de base de Google+, mais avec une orientation vers les entreprises », affirme le site Internet.
Il s’agit du deuxième outil lancé mercredi par Google dans le cadre de sa plateforme payante G Suite. En effet, la firme avait également annoncé l’arrivée prochaine de Hangouts Chat au sein même de Gmail, afin de concurrencer directement Slack. De son côté, Google Currents semble davantage viser des outils de réseaux sociaux internes aux entreprises comme Facebook Workplace ou Microsoft Yammer.
Rappelons également que Google a déjà lancé un service du nom de Google Currents en 2011. Celui-ci permettait d’agréger différentes sources d’informations et a finalement été remplacé par Google Play Kiosque puis par Google Actualités.
Google+ : le meilleur des réseaux sociaux que nous n’avons pas (assez) utilisé