Le Sony Xperia XZ3 marque un tournant important pour son constructeur en termes de design. L’esthétique change des habitudes de la marque et attire forcément notre curiosité. Nous avons évidemment testé ce smartphone pour avoir une meilleure idée de ce qu’il valait.
Fiche technique
Modèle | Sony Xperia XZ3 |
---|---|
Version de l'OS | Android 9.0 |
Interface | Xperia UI |
Taille d'écran | 6 pouces |
Définition | 2880 × 1440 |
Densité de pixels | 537 ppp |
SoC | Snapdragon 845 à 2,7GHz |
Processeur (CPU) | ARMv8 |
Puce Graphique (GPU) | Adreno 630 |
Mémoire vive (RAM) | 4 Go |
Mémoire interne (flash) | 64 Go |
MicroSD | Oui |
Appareil photo (dorsal) | 19 Mégapixels |
Appareil photo (frontal) | 13 Mégapixels |
Enregistrement vidéo | 4K |
Wi-Fi | Oui |
Bluetooth | 5.0 + ADP + aptX + LE |
Réseaux | LTE, HSPA, GSM |
Bandes supportées | 2100 MHz (B1), 800 MHz (B20), 1800 MHz (B3), 2600 MHz (B7), 700 MHz (B28) |
SIM | 2x nano SIM |
NFC | Oui |
Ports (entrées/sorties) | USB Type-C |
Batterie | 3300 mAh |
Dimensions | 158 x 73 x 9,9 mm |
Poids | 193 grammes |
Couleurs | Rouge, Noir, Argent, Vert |
Prix | 799€ |
Fiche produit |
Ce smartphone nous a été donné par la marque.
Le lecteur d’empreintes se conjugue mal au design presque parfait
Le Xperia XZ3 se distingue franchement de ses prédécesseurs avec un design plus moderne. Sony préserve toutefois son âme conservatrice et ne se précipite pas non plus sur les tendances du marché. Pour quel résultat ? Une esthétique ultra simple, certes, mais qui séduit. Disons que le constructeur japonais n’a clairement pas réinventé la roue, mais il a parfaitement maîtrisé son sujet, au moins sur la face avant et la préhension de l’objet. La conception n’est pas exempte de défauts que nous allons aborder incessamment.
Concentrons-nous d’abord sur la face avant. Il n’y a pas d’encoche et on se retrouve donc avec deux bordures bien visibles (sans non plus abuser en termes de largeur) en haut et en bas. En se penchant bien, on peut voir aussi des lignes noires à gauche et à droite. Personnellement, je n’ai pas trouvé cela dérangeant. D’une part parce que Sony a fait l’effort d’affiner le design sans sacrifier les haut-parleurs stéréo ; d’autre part, car la belle qualité de l’écran garantit à elle seule une très bonne immersion comme nous allons le voir dans la partie suivante de ce test. Le verre est légèrement incurvé sur les bords et très élégant, et la courbure n’est pas non plus trop marquée comme elle pouvait l’être sur les déclinaisons Edge des smartphones de Samsung.
En main, la préhension du Xperia XZ3 est vraiment agréable. Je ne vais pas user de moult superlatifs pour décrire ce ressenti, mais le confort est au rendez-vous grâce à un format assez fin et pas trop lourd (en dessous des 200 grammes). Jusqu’ici, ce smartphone a vraiment tout pour plaire l’utilisateur ou l’utilisatrice qui recherche l’élégance sans faire décrocher les mâchoires des personnes alentour.
Hélas, il fallait forcément une ombre au tableau et ici c’est le lecteur d’empreintes qui jouera le rôle du bouc émissaire — ou bouquet mystère si votre humour est aussi téléphoné que le mien. En effet, à l’arrière, sur le dos en verre, on trouve l’appareil photo centré, en dessous du flash et du laser.
Sauf que lorsqu’on ne le voit pas et que l’on souhaite déverrouiller le téléphone, on pose naturellement le doigt sur l’objectif. À cet endroit, on s’attend à trouver le lecteur d’empreintes, mais ce dernier est positionné beaucoup trop bas, pile au centre. Trop au centre. Il faut hélas contorsionner son index, comme un doigt crochu, pour le toucher et ce n’est pas très agréable. D’aucuns diront que l’on finit par s’y habituer, mais au bout d’une semaine je commettais toujours l’erreur. C’est dommage. Sur le bas de cette face arrière, on remarquera aussi un détail marrant : le châssis en métal vient mordre un bout de la plaque de verre, créant ainsi une sorte d’encoche atypique. Les traces de doigt, quant à elles, n’accrochent pas trop, du moins sur le modèle gris que nous avons essayé.
Notons l’absence de prise jack et la présence d’un port USB-C en bas. Le tiroir, pour la carte SIM et la microSD, est placé sur la tranche du haut et s’enlève à la main, sans picot. Sur la droite, on trouve les boutons du volume vers le haut, le raccourci de l’appareil photo vers le bas et le bouton de déverrouillage au centre. Ce dernier ne tombe pas forcément très naturellement sous le doigt, mais on prend le pli assez rapidement ceci dit.
Le terminal est certifié IP65/68.
Un délice d’écran
L’écran OLED du Sony Xperia XZ3 est une vraie réussite. Il profite d’une diagonale de 6 pouces au ratio 18:9 avec une définition QHD+ de 2880 x 1440 pixels et une compatibilité HDR. Les couleurs ressortent très bien et surtout les contrastes sont magnifiés. Au premier coup d’œil on est conquis et ce smartphone n’a rien à envier aux autres terminaux équipés d’excellentes dalles tels que le Galaxy Note 9 ou le XZ2 Premium. En termes de luminosité, les rayons ardents du soleil ne seront jamais de vrais ennemis, vous verrez toujours très clairement ce qui est affiché.
Notre sonde colorimétrique indique d’ailleurs une luminosité maximale de plus de 700 cd/m²; ce qui est énorme. Les contrastes tendent évidemment vers l’infini (OLED oblige) et la température des couleurs flirte avec les 8000K pour un résultat un peu froid avec les réglages par défaut. La couleur rouge a tendance à manquer d’intensité, mais vous pouvez lui redonner du peps très facilement en allant dans les paramètres du téléphone pour modifier manuellement la balance des blancs. Par ailleurs, le spectre sRGB est largement couvert par le Xperia XZ3.
Une vraie réussite vous dis-je !
Quelques lags : inquiétants ou anecdotiques ?
Si l’on oublie les quelques applications préinstallées dont on se passerait bien, l’interface Xperia est plutôt agréable. Elle sait rester assez sobre — malgré quelques choix esthétiques qui peuvent paraître un petit peu vieillots — tout en étant très complète en termes de personnalisations. Sony a toujours fait partie des bons élèves en ce qui concerne les mises à jour Android. Ce téléphone ne fait pas exception puisqu’il tourne sous la version 9.0 Pie de l’OS mobile. Le patch de sécurité, lui, date d’août au moment où nous écrivons ces lignes.
On retrouve évidemment le menu Xperia Assist qui permet, entre autres, de gérer le mode STAMINA pour l’économie de batterie. Mais je n’ai hélas pas retrouvé la fonctionnalité Xperia Actions permettant d’automatiser certaines actions en fonction du jour et de l’horaire. C’était pourtant une option bien pratique et qui participait au caractère unique de l’interface de Sony.
En revanche, on observe une autre nouveauté : la détection latérale. Celle-ci permet d’afficher quelques raccourcis vers des applications ou quelques options simplement en tapotant deux fois sur l’extrémité gauche ou droite de l’écran. Dans les paramètres, il est possible de désactiver l’un des côtés ou même les deux. Ce qui est plus embêtant c’est qu’il arrive assez fréquemment d’activer ce petit menu sans faire exprès, juste parce que l’on a malencontreusement posé le doigt au mauvais endroit en soulevant le XZ3.
Cette détection latérale sert aussi à revenir en arrière en glissant son doigt sur le bord de l’écran. C’est complètement gadget (et désactivable) et on se demande s’il n’est pas plus pratique d’utiliser le bouton Retour classique pour exécuter cette action.
Fait appréciable : depuis l’écran d’accueil, il est possible d’accéder à une barre de recherche simplement en faisant glisser le pouce du centre de l’écran vers le bas. En veille, vous profitez aussi de l’Always on Display pour consulter l’heure et les notifications sur l’écran éteint.
Mis à part ces détails, j’ai pu remarquer quelques freezes sur des animations dans l’écran du multitâches et lors de l’ouverture du tiroir d’applications. Cela est arrivé trois fois en huit jours. D’un côté on me dira que c’est anecdotique, de l’autre certains argumenteront que c’est déjà beaucoup trop sur la première semaine d’utilisation. Mon cœur balance entre ces deux camps. Qu’on s’entende, les gels en question ne duraient pas plus d’une seconde.
Enfin, et c’est quelque chose que je ne manquerai jamais de signaler tant que cela existera, le téléphone redémarre deux fois quand on change de SIM. Une fois lorsque l’on retire le slot et une seconde fois lorsqu’on le remet. C’est agaçant au possible et heureusement que cela n’est censé arriver qu’une seule fois lors des premières minutes d’utilisation de l’appareil.
Notons enfin que l’espace de stockage interne est de 64 Go extensible. Quant à la gestion des DRM, elle ne devrait pas poser problème puisque le téléphone profite de Widevine L1 pour jouir de la HD sur les services de sVOD et exploiter le bel écran mis à disposition.
Sony l’audiophile
Sur la partie audio, Sony a fait du très bon travail sur le Xperia XZ3. Au casque, les détails sont retranscrits avec une belle qualité. C’est franchement très appréciable et bien équilibré.
Les haut-parleurs stéréo, quant à eux, sont vraiment convaincants. Le son est clair et la compression ne sonne pas trop agressive, tandis que les basses et les médiums sont bien gérés. Les fréquences les plus aiguës peuvent hélas devenir un peu trop stridentes quand le volume est poussé à fond.
Ajoutez à cela de nombreux réglages audio — comme un égaliseur bien pratique — disponibles dans les paramètres permettant d’améliorer les rendus que ce soit au casque ou sur les haut-parleurs. Pour ces derniers, notez que vous pouvez profiter d’une option S-Force Front Surround qui « reproduit virtuellement le son surround de manière réaliste ». Il est important de signaler que sur les plateformes où le son est compressé (YouTube par exemple), cette fonction n’est pas très pertinente.
Au-delà de cela, les casques Bluetooth compatibles peuvent profiter des technologies LDAC et aptX HD pour une bonne restitution du son. Enfin, cela devient une habitude, le Xperia XZ3, offre la possibilité d’activer les vibrations dynamiques qui, quelle que soit l’application, permettent de faire vibrer le téléphone en fonction des tonalités les plus marquées dans le morceau ou la vidéo en lecture.
C’est totalement gadget, mais c’est rigolo. Pour y avoir accès, il vous suffit de changer le volume pendant qu’un média est en train d’être joué. En plus de la jauge classique, vous pourrez également régler celle des vibrations dynamiques.
Un seul capteur pour de belles photos
Le Sony Xperia XZ3 a un seul capteur photo de 19 mégapixels et il s’en sort très bien, prouvant qu’il est encore tout à fait possible de se passer d’un deuxième appareil photo à l’instar des Google Pixel. Tout n’est pas parfait à tous les niveaux, mais on peut saluer le beau travail de Sony sur le traitement logiciel de l’image sauf sur un détail : le délai entre le déclenchement de la prise de vue et le rendu complet du cliché est encore un peu trop long, alors qu’on est habitué à plus d’immédiateté sur les smartphones de cette tranche de prix.
Les couleurs pètent bien à l’œil, sans abus. On retrouve une ambiance assez chaleureuse dans les images et le téléphone évite, autant que possible, l’escarcelle des effets surréalistes. Un très léger voile peut un peu gâcher les clichés en contre-jour, mais on y trouve tout de même notre compte. Globalement, c’est soigné et bien détaillé.
Quand la luminosité faiblit, la plage dynamique est considérablement impactée, mais en contrepartie le bruit est très bien géré. On a déjà vu une gestion plus fine sur du haut de gamme, mais le Sony Xperia XZ3 rend tout de même une très bonne copie sur ce plan-là. La nuit, les forts halos de lumière perturbent forcément le capteur, mais on saluera, encore une fois, un bon comportement de l’appareil photo pour atténuer les effets néfastes de ces embûches.
Sinon, quid du mode Portrait ? Il n’y en a pas à proprement parler — sauf s’il est très bien caché dans les paramètres. Néanmoins, le téléphone est assez intelligent et créer automatiquement un flou artistique lorsque vous prenez une personne en photo. Quand les bonnes conditions sont réunies, le résultat est époustouflant : la découpe entre le sujet et le décor est sans bavure, les détails sont ultra précis et le piqué est au top. Chapeau bas !
À noter toutefois qu’en intérieur, ce mode Portrait automatique a plus de mal à créer du flou en raison d’un manque de profondeur de champ. Les photos restent de très bonne qualité malgré l’atténuation de cet aspect artistique. Attention néanmoins à la surexposition facile en arrière-plan.
Hélas, en ce qui concerne les selfies, la même qualité n’est pas au rendez-vous. Non, en fait, il serait plus juste de dire qu’elle ne l’est pas toujours. L’appareil photo frontal de 13 mégapixels sait capturer votre visage avec finesse… mais pour cela il doit réussir à faire la mise au point dessus. Et il y arrive une fois sur deux seulement. Vous avez donc autant de chance d’obtenir de très bons égoportraits que de vous retrouver avec un arbre bien net derrière vous alors que votre face est floue. Lorsque la situation se complexifie en termes de luminosité, le traitement sur la peau est… bizarre ; tandis que le contre-jour est un ennemi redoutable.
À ce propos, il existe un mode Édition de selfie un peu nul. Celui-ci propose des effets Beauté mais le processus manque cruellement de précision. Vous pouvez aussi gommer les imperfections de votre visage, agrandir vos yeux… Sauf que le résultat est souvent plus ridicule que joli. Il est même très burlesque quand on pousse tous les paramètres à fond.
La qualité vidéo quant à elle est très soignée et les contenus profitent d’une très bonne stabilisation de l’image. Il est possible de filmer en 4K ou en Full HD à 60 FPS. Le mode ralenti, cher à Sony, est évidemment de la partie, pour des vidéos à 960 images par secondes en HD ou Full HD.
Ça tourne sans trop d’efforts
Un Snapdragon 845 et 4 Go de RAM. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Pas grand-chose en fait. Les haut de gamme de Sony ont toujours été de belles bêtes de puissance et le Xperia XZ3 fait honneur à sa lignée. Sur des tâches très gourmandes en ressources il ne s’épuise pas, tient bon la vague, tient bon le vent, hissez haut, Santiano.
Sur un jeu bien optimisé comme Arena of Valor, il réussit, sans surprise, à maintenir les 60 images par seconde constamment. Pas de lags, pas de saccades. On enchaîne avec une partie sur PUBG et c’est là que quelques soucis finissent malgré tout par se manifester. Par défaut, le jeu est réglé avec des graphismes très élevés. Dans cette configuration, l’expérience est bien fluide ce qui permet d’entrée de jeu de relativiser les petits problèmes que je m’apprête à exposer.
Toujours sur PUBG, en poussant les paramètres à leur plein potentiel (HDR, fréquence d’images en « Ultra » et ajustements graphiques désactivés), des saccades régulières se font ressentir. Ce sont de petits arrêts d’une demi-seconde à chaque fois. En soi ce n’est pas extrêmement grave, mais tout de même assez agaçant. C’est ce qui empêche (de peu) ce Xperia XZ3 d’être un Schwarzenegger des performances, mais il se révèle toutefois très convaincant à cet égard.
Sony Xperia XZ3 | Sony Xperia XZ2 | Samsung Galaxy S9+ (FHD+) | Huawei P20 Pro | HTC U12+ | |
---|---|---|---|---|---|
SoC | S845 | S845 | Exynos 9810 | Kirin 970 | S845 |
AnTuTu 7.x | 289 348 | 264 401 | 249034 | 209 894 | 252 077 |
PCMark 2.0 | 8 471 | 8 151 | 5 379 | 7 233 | 9 014 |
3DMark Slingshot Extreme | 4 183 | 4 673 | 3 312 | 2 874 | 3 568 |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 5 096 | 5 122 | 3 646 | 2 905 | 3 932 |
3DMark Slingshot Extreme Physics | 2 598 | 3 576 | 2 509 | 2 638 | 2 695 |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 19 / 35 FPS | 33 / 35 FPS | 26 / 28 FPS | 23 / 23 FPS | 18 / 25 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 48 / 82 FPS | 59 / 81 FPS | 57 / 77 FPS | 55 / 62 FPS | 39 / 63 FPS |
Lecture / écriture séquentielle | 694 / 193 Mo/s | 680 / 200 Mo/s | 814 / 207 Mo/s | 826 / 196 Mo/s | 697 / 194 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 36,3k / 5,8k IOPS | 38,4k / 4,3k IOPS | 33,2k / 5,8k IOPS | 38k / 40k IOPS | 30,5k / 28k |
N’oublions pas non plus d’indiquer que le Sony Xperia XZ3 commence à chauffer au bout d’une très longue session de jeu. À température maximale, les mains deviennent un peu moites, mais ne brûlent pas du tout.
L’ombre au tableau
Le Sony Xperia XZ3 se dote d’une batterie de 3330 mAh. Et en termes d’autonomie, c’est plutôt décevant. Grosso modo, le téléphone résiste assez correctement lorsqu’une seule et unique application est ouverte. Si on se contente uniquement d’ouvrir le navigateur, l’appareil réussit à préserver ses pourcentages de batterie raisonnablement. Disons que c’est correct. Mais on ne peut pas utiliser un smartphone en n’ouvrant qu’une app à la fois et en fermant à chaque fois la précédente (car rouvrir une application demande proportionnellement plus d’énergie que de la laisser tourner en tâche de fond).
Dès que l’on commence à se servir normalement du smartphone, en ouvrant 3, 5, 8 ou plus d’applications en même temps, la batterie voit son niveau baisser beaucoup plus rapidement. Regarder une vidéo ou prendre des photos sont des actions qui épuisent très rapidement le XZ3. Et il est relativement difficile d’atteindre la fin de journée sereinement sans se restreindre.
À moins de le ménager pendant de longs moments de veille — car pour le coup le smartphone gère très bien les périodes où il n’est pas utilisé –, il vous faudra impérativement le recharger le soir. À titre d’exemple, prendre des photos pendant une dizaine de minutes fait perdre 10 à 11 % de batterie. Une vidéo YouTube d’une heure consomme près de 15 % d’énergie, ce qui est un résultat faible comparé aux exigences que nous sommes en droit d’attendre aujourd’hui.
Lors de notre test personnalisé ViSer, le téléphone n’a tenu que 7 heures et 23 minutes, ce qui est un résultat extrêmement faible. C’est même le plus petit score obtenu en 2018 qui était pourtant une année placée, globalement, sous le signe de l’autonomie sur le marché du mobile.
Pour ne rien arranger, on a trouvé, dans la boîte du Xperia XZ3, un chargeur de 7,5W (5V – 1,5A) qui n’est pas suffisant du tout pour garantir une recharge rapide — c’est à peine mieux que ce que propose Apple par défaut sur les iPhone… Passer de 0 à 25 % de batterie a nécessité 30 minutes. Et on est resté sur un rythme similaire jusqu’à la fin puisque j’ai attendu 2 heures pour que le smartphone fasse le plein d’énergie.
Pour la recharge rapide, il faudra acheter le bloc charge idoine individuellement. Le mode STAMINA permet par ailleurs de sauver les meubles lorsque le 0 % approche à trop grands pas.
Réseau et communication
Appeler avec le Sony Xperia XZ3 se fait sans encombre. La voix est toujours intelligible pour les interlocuteurs, même si vous téléphonez depuis un endroit assez bruyant. Au-delà de cela, l’appareil est compatible avec toutes les bandes de fréquence 4G françaises et je n’ai jamais rencontré de souci sur le réseau d’Orange.
Le GPS a besoin d’un petit temps d’adaptation par moment, mais il finit toujours par géolocaliser avec justesse. Précisons aussi que le terminal prend en charge le Bluetooth 5.0.
Prix et disponibilité
Le Sony Xperia XZ3 sera disponible au début du mois d’octobre, au prix de 799 euros. Il existe en noir, gris perle (notre modèle), vert irisé et prune.
Où acheter le Sony Xperia XZ3 au meilleur prix ?